Comment faire les Courses avec Léon

Ben c'est simple, on va chez Bonda à Beauvais :-)))

En fait, le fourbe avait des pièces à acheter pour sa voiture et c'est donc tout naturellement que nous garons la 1100 Sport et la Calif devant l'échoppe d'un GCC Bonda.

Accueil chaleureux du pourvoyeur de pièces qui doit bien connaitre notre Léon national comme excellent client.

Je me laisse aller à poser quelques questions qui dérangent :

Sourire amusé du GCC et de Léon. Décidemment, ces deux là entretiennent une forte complicité. Léon je te croyais po comme ça...

Pour pouvoir passer sa commande de pièces détachées, not' Léon sort sa carte grise.
Le GCC fait la moue : impossible de trouver une moto dont le type commence par KD chez Bonda ;-)
Ben évidemment hein, chez Bonda, ils gèrent pas encore les pièces Guzzi... MDR !!!!

Changement de carte grise et hop, comme par magie, le système d'information répond :
- One sort of bike found !

Le GCC :
- "Mais, ce ST1100 n'est pas français... Je n'ai pas la nomenclature de la machine !"
Je me risque à penser : si c'est un ST1100 Belge, ça va bien le faire pour là où on veut aller...

Il se trouve finallement que d'après le GCC, Léon possède un ST1100 Police. Le Léon sur une moto de keuf, je le crois pas... MDR de chez MDR... Manque que le gyrophare et la sirène et on t'inscrit pour le Jackytouch...

Copie d'écran de ce que sort le système d'information BONDA sur le type de moto du Léon

Je vous garantis les gars, faire ses courses avec Léon, c'est pas comme dans la vraie vie : c'est un vrai plaisir...
On se barre explosés de rigoler pour récupérer le fiston à Isa à la sortie de l'école. Gaaaaz goupille sur les petites routes de l'Oise, suive la rouge c'est pas une synécure. Le Léon met gros gaz et connait bien son territoire de chasse en plus...

On arrive à l'école : le petit Thomas est fier comme s'il avait un Bar Tabac. Il a l'habitude de monter sur des motos, mais ses potes beaucoup moins :-)))

Allez, c'est l'heure de récupérer Isa à son boulot, on file. Au passage, un bouilleur de cru est en train de distiller sur la place du village. Une odeur agréable se dégage de la remorque ;-)
On s'arrète pour discuter avec l'un des derniers représentants de cette profession au déclin programmé.
Le type nous dit que quand il a commencé à bosser, il se déplaçait à 30 bornes au maximum à la ronde et avait 3 clients. Maintenant que le droit de distiller n'est plus transmissible (depuis 1960), il ne reste plus grand monde pour exercer ce métier. Il a maintenant plus de 400 clients et se déplace jusqu'à 300 bornes à la ronde...

Le type est également passionné de moteurs boxer ; il nous fait l'éloge des Panhard qu'il collectionne comme des GS qu'il a possédé. Moye, la GS vous savez, c'est po ma tasse de thé... Mais il y a quand même au détour de nos campagnes des gens attachants.

Allez on récupère Isa à son pro et on file faire les courses à la ferme où des spécialités locales toutes plus alléchantes les unes que les autres (rillettes de canard, paté de lapin, maroille, pain de campagne, etc..) bref tout ce qui est excellent pour notre régime à nouye qu'on a ! Qu'est ce qu'on va se régaler...

Aussitôt chez l'Inuit, phase de transiliation, étant bien entendu qu'il est de très mauvais aloi de mécaniquer le matin même du départ... Y'a déjà largement assez de bonnes raisons d'arriver en retard ;-)

Fin d'après midi

Les Aventuriers de l'Ouest Perdu arrivent enfin : 4 twins déboulent dans l'allée dans la joie et la bonne humeur.
Des véhicules aussi divers que le Multipla de PG à la couleur improbable comme la vielle Noire du Prez, le Calif Anniversary de notre riche trésorier et le T3 de François / Francoise nous démontrent une fois de plus que le bon vieux twin peut être accomodé à toutes les sauces, la recette est toujours magique.

Tout au plus manque t'il un des modèles tout terrains pour parfaire ce tableau limite kitch. Il faut dire que Francesco était excusé ; selon Le Scal notre informateur, il aurait été retenu pour un championnat de pétanque à Lyon. Dommage !

Retrouvailles des pilotes, bourrades dans le dos, embrassades, empoignades, tout ce petit monde s'aime bien et se le dit. C'est l'occasion aussi de faire le point sur les problèmes de perception de couleurs de PG :-)))

C'est l'heure de l'apéro et on attaque à la blanche, histoire de se mettre tout de suite dans le bain de ce qui nous attend. L'Amadeus bien fraiche descend comme du petit lait pendant que Léon s'affaire au barbecue et que les nouveaux arrivés nous racontent leur périple. Un barbecue excellent, les spécialités de la Ferme qui tiennent leur promesses, les conversations sont pleines d'humour, décidément du bonheur à chaque fois qu'on se retrouve...

Déterminés à ne pas s'en laisser conter par le soleil couchant, nous poursuivons nos conversations à l'intérieur, le froid arctique descend vite au nord de la capitale :-) C'est à la Chartreuse que nous alons nous réchauffer avant d'entamer un sommeil réparateur. En effet quelques uns d'entre nous ont déjà plus de 600 bornes dans les pattes on aura pas besoin de se faire bercer.

Le samedi on part vers la Gelbique

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